Corbett: En vente !

Je vous livre un résumé de l'étude de Jay Mazoomdaar qui expose un scandale qui pourrait ruiner l'une des forêts les plus précieuses de l'Inde, le parc de Corbett, mis en péril par la prolifération de propriétés privées à l'intérieur de la réserve de tigres elle-même.

Les corridors pour la faune bloqués à travers le fleuve Kosi.

la suite (...)

1. La ruée vers l'or vert

Chaque lopin de terre habitable le long du tronçon de 17 km de la rivière Ramganga à partir de Dumunda jusqu'à Marchula est à vendre. La mafia exige Rs 20-80 lakh / acre.

2. Les forêts brûlées, les rivières privatisées

Une route de 5 km a été créé à l'intérieur de la réserve de tigres sans statut légal seulement pour fournir un accès à un lodge qui utilise un tronçon de la rivière Ramganga comme sa propriété privée.

3. Les nouvelles maisons avec les pierres volées

Les lodges qui poussent comme des champignons exploitent le lit de la rivière adjacente pour la pierre et de sable pour les activités de construction. La rivière Kosi a été ravagé. Maintenant c'est au tour de la rivière Ramganga qui se trouve à l'intérieur de la réserve.

4. Aucune "porte" de sortie pour les animaux assoiffés

17 km de la rivière Ramganga ne sera plus disponible pour les animaux. Les lodges cloturés sur la limite est de Corbett ont coupé l'accès des animaux à la rivière Kosi et aux forêts de Ramnagar. Maintenant des propriétés clôturées sont à venir à l'intérieur de la réserve.

5. Le parc pour de l'argent sale

Pour les acheteurs potentiels à l'intérieur de Corbett, la mafia garanti l'accès non réglementé à la terre à travers les forêts de la réserve, des ressources naturelles gratuites, avec la collusion du personnel forestier et le soutien de politiques. L'offre fonctionne avec du "cash".

Les conséquences.

Corbett Tiger Reserve (CTR) a plus forte densité de tigres au monde. Le dernier recensement en 2010 a estimé 18 tigres par 100 km ² ici. Il a également la plus forte concentration de stations touristiques trouvé autour d'une forêt. Il y a au moins 100 propriétés dans ces affaires et de nouveaux sont à venir à chaque saison. Au cours de la dernière décennie, l'empiètement des terres forestières périphériques et le blocage de l'accès des animaux sauvages aux plans d'eau et les forêts voisines est devenu une routine le long de la route Ranikhet sur la frontière est du parc. Maintenant, la mafia des terres est en train d'acheter de vastes étendues à l'intérieur même de CRT. Presque chaque morceau de terre le long du tronçon de 17 km de la rivière Ramganga - à partir de Dumunda Nagtaley jusqu'à Marchula - dans la zone Durgadevi de CRT a été soit acheté ou est à vendre.

Enhardie par une administration laxiste et corrompue, la mafia, en collusion avec une partie de l'élite au pouvoir de l'État, oblige les villageois à vendre leurs terres qu'ils ont abandonnées à l'intérieur de CRT. Alors que les transactions foncières sont légales sur le papier, toute autre règle est bafouée pour permettre la construction et apporter le business loin à l'intérieur de CRT. Des nouveaux chemins forestiers sont tracés à l'intérieur de CRT sans la permission de la Cour suprême. Pierres et sable sont extraites de la rivière Ramganga. De longs tronçons de la rivière et les forêts sont utilisées comme une propriété privée pour divertir les touristes.

Les villageois désireux de créer leurs propres unités de l'écotourisme dans la même zone sont harcelés et tenus à l'écart, de peur que le monopole des grands resorts soit compromis. Alors que les habitants frustrés vont brader leurs terres sous la pression, la mafia est en train de couper et revendre les parcelles avec des majorations de 400 à 1,600 pour cent pour les étrangers.

L'invitation.

Le département des forêts Uttarakhand a ouvert la zone de Durgadevi de CRT pour le tourisme au nom de la conservation. En 2004, le département des forêts a eu l'idée de permettre la pêche dans la rivière Ramganga afin de générer des revenus pour les villageois et les dissuader de pêcher à l'explosif, une pratique destructrice qui menace la vie aquatique.

La même année, Mukund Prasad, le propriétaire des Leisure Hotels basés à Pilibhit, a acquis un terrain dans le village de Jamun sur la rivière Ramganga, 8 km à l'intérieur de la réserve de Corbett.

Les dossiers de 2004-05 de CRT montrent que le directeur d'alors, DS Khati, a créé une route de 4 km entre Jamun et la route existante de la réserve qui va jusqu'à la porte de Durgadevi.

Prasad a ajouté un kilomètre de cette route à travers la rivière pour compléter l'accès à sa parcelle et pour transporter des matériaux de construction pour la propriété qui a depuis été commercialisé sous le nom de Hideaway River Lodge , où les chambres sont à Rs 15-Rs 20,000 par nuit (entre 220 et 280 €).

Afin de permettre l'accès des touristes et les séjours de nuit dans la propriété Prasad, le service forestier a travaillé rapidement en lui délivrant des permis pêche à la ligne. Depuis Prasad n'a aucune identification pour la pêche à la ligne, auprès de GIG Mann of Dehradunbased Sporting.

En novembre 2004, des accord tripartites ont été signés entre le ministère des forêts, Van Vikas Nigam et des parties privées, en leur donnant des droits libres pour 30 ans, pour mener la pêche sur des parcelles de 2 km qui s'étendent le long de la rivière Ramganga. Prasad a obtenu lui-même la parcelle la plus éloignée à l'intérieur de CRT. 

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Double jeu.

Ajay Bhadula, un petit exploitant qui appartient à une famille qui possédait la plupart des terres à l'intérieur de CRT, se plaint de ne pas pouvoir développer une activité de safari alors que Prasad, qui n'est pas natif, a pu le faire.

Le gouvernement ne permet ni de développer notre terre, ni nous offre une compensation. Nous sommes donc obligés de vendre notre terre pour Rs 10-Rs 15,000 par nali (20 nalis faire un acre) et la la mafia, à son tour, fait d'énormes profits en vendant à des étrangers qui ont le poids nécessaire pour contourner la loi. ......Mais pas de propriété n'est sûre aussi loin à l'intérieur de cette forêt sans "fortification. Déjà quelques parcelles clôturées ont été mises au point. Très vite, la réserve peut être interdite pour ses animaux sur la rive de la Ramganga, cernée par des fils à haute tension et des clôtures ceinturant les propriétés de luxe. Les routes, peu d'animaux sauvages n'osent les franchir.

Le Tourisme.

Le long de la frontière orientale de CRT et à travers la rivière Kosi, les forêts luxuriantes de la division Ramnagar ont une diversité plus riche en plantes que le parc et une densité de tigres (15 / 100 km ²) presque aussi élevé. Il est essentiel que les animaux de la CTR ont accès à la rivière Kosi et les forêts au-delà pour l'eau, la dispersion régulière et de la santé génétique. Mais sur les 21 km de la frontière est de CTR entre Ramnagar et Mohan, seuls deux passages étroits sont disponibles pour la faune pour approcher la rivière Kosi, grâce à un dépôt de bois à Ringora. Le reste est occupé par la prolifération des lodges entourés de murs à Dhikuli et deux grandes colonies à Sunderkhal et Chukam.

En conséquence, les conflits homme-animal sont à la hausse avec une série de décès d'hommes et de tigres déclarés dans les dernières années.

Hors de la compétence du service forestier, l'administration du district a permis ce boom de la construction aveugle dans la bande de 1 km de large entre la forêt et le fleuve Kosi, la CTR et la rivière Ramnagar sont ravagés pour ses pierres et son sable.

Les resorts "champignons" ont peu à voir avec le tourisme animalier. La CTR offre 1.028 places de safari par jour. Avec une moyenne de 25 chambres doubles par propriété, les 100 hôtels petits et grands autour de CTR peut accueillir 5000 touristes par jour.

De toute évidence, ces milliers de touristes n'iront pas visiter la réserve. Certains viennent pour des séances d'entreprise, d'autres pour les mariages tapageurs. Ils élèvent les niveaux de bruit et la pollution lumineuse, drainent des ressources comme l'eau et laissent derrière des monticules d'ordures. Le même modèle menace maintenant de ruiner la rivière Ramganga et les forêts de Durgadevi.

"Corbett est trop précieux pour être gaspillé. Nous avons fait tout notre possible pour limiter les dégâts. Des mesures strictes sont nécessaires pour freiner la mafia des terres", explique Anil Baluni, qui a démissionné en tant que vice-président de State Forest and Environment Advisory Committee plus tôt cette année.

En achetant les terres dans la zone tampon, les étrangers peuvent demander un droit d'accès et de l'eau. Mais si le Centre et l'Etat le veut, il y a suffisamment de dispositions légales visant à restreindre l'utilisation des terres et des activités commerciales non durables qui polluent la forêt et les systèmes d'eau à l'intérieur de la réserve.

D'autre part, en considérant ce rapport comme un appel à l'investissement. Si les autorités ont volontairement cédé l'avenir de Corbett entre des mains privées, le reste des 450 km ² de forêts de la zone tampon de CTR devrait également être mis en vente prochainement. ...